Ludi romani (Gloria Victis ; 4)

Aelio, le jeune aurige prodige, arrive à Rome avec ses compagnons dans l’espoir d’y triompher et de se venger de Victor. Il est accueilli par Dioclès, maître incontesté des auriges, grand bourgeois qui fréquente la meilleure société. Dans son palais, le jeune Aelio est confronté à tous les plaisirs mais aussi à tous les dangers. Il devient l’amant de la belle et riche Tullia qui sponsorise ses courses. Mais avant, il lui faut, sous la tutelle de Dioclès, apprendre le métier et savoir mener en course des chars tirés par de nombreux chevaux. Le sinistre Victor qui traîne dans les bas-fonds recherche aussi la gloire et la confrontation tant attendue aura lieu à l’amphithéâtre Flavien…  Ludi Romani est le quatrième et dernier opus de la série Gloria Victis. Rome en toile de fond est un formidable écrin pour cette histoire rythmée par le galop des chevaux et alimentée par la vengeance, les jeux du cirque permettant tous les excès. Le dessin est précis et plaisant. La mise en pages est aussi brutale que l’histoire.  Ce péplum est très vivant mais si on n’a pas lu les trois précédents, on est un peu perdu dans ce tourbillon. (D.L. et C.D.)