Bernard Debarbieux détaille les processus conjoints d’inscription au patrimoine mondial et immatériel du Mont Blanc et de l’alpinisme. Débutant par la présentation des protagonistes avec les porteurs du projet d’un côté et les comités de contrôle de l’autre, le décor d’un véritable travail de fourmi pour la reconnaissance par l’Unesco des deux projets est mis en place. Reposant sur des conventions différentes, l’une datant de 1972 pour le patrimoine mondial et l’autre de 2003 pour l’immatériel, les approches tant administratives que juridiques sont exposées afin de faire comprendre la complexité du travail de persuasion des porteurs du projet. L’auteur analyse d’abord la politique de l’Unesco dans un contexte régional avec les trois pays concernés que sont la France, l’Italie et la Suisse, puis il va jusqu’à un niveau mondial où la notion de paysage culturel devient une réponse appropriée pour combiner les deux projets. Travail très documenté, mais fastidieux à cause de l’abondance de noms des acteurs et de références. (C.-H.P. et B.T.)
L’Unesco au Mont Blanc
DEBARBIEUX Bernard