L’urgence dans la peau : l’impératif de Bourne (d’après Robert Ludlum)

Jason Bourne n’a jamais quitté la scène du contre-espionnage. Venu en Suède pour récupérer des informations, il sauve de la noyade un jeune homme amnésique qu’il  baptise Aleph. Celui-ci parle cinq langues et connaît toutes les armes de guerre qu’on lui présente. En fuite, Rebeka, agent du Mossad, à l’origine des blessures d’Aleph, en sait beaucoup trop et devient gênante pour les services secrets israéliens. Ils envoient Ilan Halevy, le Babylonien, « nettoyeur », sur les traces de Rebeka. Un seul échec à son compte : Bourne. Mais la CIA compte un nouvel informaticien, Dick Richards, qui ne tarde pas à éveiller des soupçons…  Le héros de Robert Ludlum reprend du service pour la septième fois sous la plume d’Eric Van Lustbader (La traque dans la peau, NB juillet 2014). L’histoire est dense, pleine de rebondissements, d’agents secrets et de courses-poursuites, riche en intrigues et en détails. Les personnages sont creusés, tant dans leur portrait psychologique que dans leurs moindres gestes. C’est le parfait scénario d’un bon film d’espionnage, à l’instar des trois premiers romans écrits par le créateur du héros. Une lecture palpitante, malgré quelques longueurs. Passionnant ! (E.A. et A.Be.)