Avec beaucoup d’humour mais aussi de finesse, l’auteur Ă©voque le regard que l’on porte sur les autres et sur soi-mĂȘme et la peur du « qu’en dira-t-on », en mettant en avant les liens familiaux et sociaux.
Quand la maman de Titus s’absente, c’est Papyrus qui vient le garder. Mais ce n’est pas toujours du goĂ»t de son petit-fils car avoir un grand-pĂšre qui vient vous chercher en kilt Ă la sortie de l’Ă©cole ou qui prend le cycle d’essorage comme solution pour battre les oeufs en neige, c’est un peu gĂȘnant! Ă moins que ce ne soit aussi un savant loufoque, inventeur du ballrang et du boldair, qui fait voler les meubles, permet de pique-niquer sur le tapis persan fĂ©tiche de papa et rĂ©compense mĂȘme les bons matheuxâŠ
Le format, la typographie, les illustrations fantaisistes et le choix du dĂ©coupage des chapitres suivant les jours de la semaine facilitent la lecture ; aussi ce roman drĂŽle et enlevĂ© peut-il ĂȘtre proposĂ© dĂšs 8 ans.
S.A. et H.F.R.