Louis doit aller passer une semaine chez sa grand-mère, qui vit dans une maison isolée au fond des bois. Sans télévision ni distractions, Louis se demande avec appréhension comment il va supporter cette période de vacances. Pourtant, il apprend à découvrir et apprécier cette femme rebelle aux allures de sorcière, au verbe fleuri et au caractère irascible qui lui vaut le surnom de Mémé Kalachnikov. Il deviend l’allié de l’aïeule activiste, prête à se battre contre la déforestation de son territoire. À travers le portrait de cette vieille femme atypique, sont évoqués les temps de sa vie : à la fois un passé historique fait de révolution russe et un présent géographique, celui de la Dordogne et de ses fresques rupestres. Mais le futur écologique n’est pas oublié, avec la sauvegarde d’une espèce animale protégée, qui va permettre d’éviter la construction d’une route au détriment de l’équilibre environnemental. Un chaudron de potion magique rappelle d’autres irréductibles de la B.D. L’illustration, elle-même caricaturale, conforte les mots d’ordre de l’égérie zadiste. (M.-C.D.)
Ma grand-mère est une terreur
GUÉRAUD Guillaume