Manger un oeuf de poule élevée en plein air, jeter sa coquille dans le bac de compost, étendre la lessive dehors pour qu’elle sèche, réutiliser ses propres sacs pour les courses, mettre un pull-over le soir quand le froid arrive… Ce sont quelques unes des 10 choses suggérées aux enfants pour vivre pleinement une « journée verte », recherchant à chaque occasion un comportement utile pour l’environnement.Le texte rédigé à la première personne cherche à impliquer directement l’enfant dans une démarche volontaire, consciente des conséquences immédiates ou à long terme pour la planète. Outre le fait que ces gestes ne sont pas à la portée de tous les enfants, surtout de ceux qui vivent dans les villes, il y a un réel décalage entre ce militantisme naïf et la capacité d’intégration du message par les enfants auxquels s’adressent les illustrations. Le graphisme schématisé, les images naïves, très colorées, en papiers découpés et collages de différents matériaux, visent en effet les 3-4 ans, alors que le propos même de l’album est difficilement perceptible, sans parler d’être réalisable, avant 6-7 ans. Un message qui risque de ne pas trouver de destinataire…
Ma journée verte ; 10 choses que je peux faire chaque jour
WALSH Mélanie