Ma photo

MONFREID Dorothée de

Jane a reçu un appareil photo et veut absolument immortaliser sur la pellicule le groupe de ses amis. Mais il faut donner quelques consignes pour placer chacun, éviter que l’imposant Popov n’occulte les plus petits, Zaza et Micha. Alors que tout est prêt, Nono part chercher ses lunettes de soleil, et Alex réclame un chapeau. Un grand sourire-éclair devant l’objectif, juste avant un déchaînement de grimaces, qui provoque l’hilarité générale… mais aussi la bouderie du photographe vexé.   Sur un fond bleu azur, on retrouve la meute des chiens, héros des albums précédents. Les dialogues, inscrits dans des bulles, reproduisent avec justesse les réflexions enfantines, tout comme les attitudes de chahut, bousculades et pitreries propres aux élèves au moment de la photo de classe, où il faut se faire beau et voler la vedette au voisin. Même si les caricatures canines sont drôles, l’histoire est moins réussie que dans l’album Dodo. (M.-C.D.)