Ma pieuvre et moi

La narratrice est une petite fille apparemment très désordre, cheveux en bataille, chaussettes dépareillées, taches d’encre sur le cahier. Comme tant d’autres enfants, elle a peur du noir et s’inquiète de la chose mystérieuse qui vit sous son lit. A un moment, elle se convainc que son hôte indésirable est une pieuvre, et c’est déjà très rassurant de l’avoir nommée. Malgré ses ventouses et tentacules immenses, la bête, dans son imagination, devient presque une amie. Les images sur doubles pages mêlant crayon noir (pour la chose et les ombres) et couleur sont pleines de fantaisie et d’imagination. Elles illustrent avec virtuosité les affres de la fillette qui ne sait comment se mettre à l’abri, puis ses rêveries sur la familiarité qui s’installe progressivement entre elle et la pieuvre, jusqu’à la chute réussie. Un album original, juste et plein d’humour, où trois cyclistes en plastique et un nageur se promènent de page en page, ajoutant une note surréaliste.