Ma tronche en slip

CUVELLIER Vincent

A 16 ans Benjamin n’aime qu’une chose : lui, lui, et encore lui, son « beau corps et sa belle gueule ». Tout est bon pour se mettre en valeur aux yeux des filles qu’il adore draguer. Un jour le hasard le pousse sur le chemin d’une recruteuse de jeunes modèles masculins qui travaille pour un photographe publicitaire. « Trop la chance » ! Une fois sa féministe de mère mise, non sans mal, dans sa poche, Benjamin profite à fond : voyages, « nanas canon », tout est « top » sauf… le résultat du shooting : là, c’est sûr, il ne va pas passer inaperçu !

 

 

Dommage pour lui et pour nous !!! Tant de superficialité, c’est navrant voire pathétique. Tant qu’à faire, Vincent Cuvellier aurait pu donner dans le trash : même pas, rien que du creux vulgaire, grâce au langage « djeun’s racaille » exclusivement employé. Bien de son âge, Benjamin ne réfléchit pas une minute aux dangers de la proposition qui flatte son ego. Il cède aux sirènes de l’argent facile sans soupçonner ni les limites ni les conséquences de son choix.