Lors d’un lecture en librairie, Kim n’en revient pas : les extraits du roman qui viennent d’ĂȘtre lus, c’est sa vie, Ă quelques dĂ©tails prĂšs ! Kim, qui ne lit jamais, acquiert le roman qui conforte son sentiment d’ĂȘtre l’hĂ©roĂŻne d’une fiction. Le bĂ©mol, c’est que le roman se clĂŽt sur la mort d’un jeune homme. Pour l’adolescente, aucun doute : la vie de son camarade de classe, Jasper, est en danger. Avec l’aide de Petrovna, sa meilleure amie depuis toujours, au caractĂšre bien trempĂ©, elle dĂ©cide de reprendre sa vie en mains et de contacter l’auteure qui doit rĂ©Ă©crire son histoire…  Est-ce la fiction qui rejoint la rĂ©alitĂ© ou bien l’inverse ? Le roman s’amuse Ă brouiller les pistes avec un jeu mĂ©tafictionnel, questionnant au passage l’effet-miroir entre le lecteur et ce qu’il projette au cours de sa lecture. Le rĂ©cit est alerte et enlevĂ© bien que l’intrigue, peu crĂ©dible, tourne un peu en rond, voire en digressions parfois inutiles. Les personnages sont caricaturaux Ă souhait : certains s’en amuseront pour l’effet dĂ©jantĂ© produit, d’autres s’en agaceront sans doute. (P.E. et M.-J.C.)
Ma vie n’est pas un roman
BRONSKY Alina