C’est arrivé le 26 décembre 2004. Les parents d’Héloïse, 16 ans, ont disparu après le tsunami qui a frappé Phuket. La jeune fille, rescapée, est accueillie dans une maison de convalescence. En état de choc, murée dans son silence, elle reprend goût à la vie grâce à sa rencontre avec Katy et Théo, pensionnaires comme elle au chalet, et à l’aide de sa tante Inès.
Partant d’une catastrophe naturelle, qui a longtemps été évoquée dans les médias, l’auteur s’attache à la reconstruction lente et difficile d’une adolescente confrontée à la prostration et l’anorexie. Maladie, attente de nouvelles et annonce de la mort de ses parents situent l’histoire dans un cadre dramatique. L’extrême émotivité d’Héloïse, son sentiment de culpabilité d’avoir survécu et la difficulté de renouer avec ses anciennes relations sont décrits de manière réaliste, mais aussi clinique et froide. Le soutien indéfectible de son amie Katy apparaît comme une bouée de sauvetage et le personnage de Théo, quoiqu’attachant, fait figure de super héros. Ce roman à l’écriture facile, trop bienveillant, drame à l’eau de rose, n’évite pas quelques clichés et un côté fleur bleue.