Barbara Hendricks est née en 1948 dans l’Arkansas, un État du sud des États-Unis. Fille d’un pasteur, elle chante le dimanche à l’église. Rebelle comme toute adolescente, elle se plie cependant aux décisions familiales, dictées par leur statut de « négros » et le manque d’argent. Elle commence un parcours universitaire scientifique jusqu’à ce qu’on la remarque dans une chorale et lui offre de participer au festival d’Aspen. À partir de là, sa vie bascule complètement dans la musique : elle a vingt ans et n’a encore jamais pris de cours de chant.
Ses mémoires qu’elle a écrits en français, Barbara Hendricks les titre avec humour Ma voie parce que, toute sa vie, elle a suivi le chemin qu’elle s’était choisi, saisissant toutes les chances mais ne se soumettant jamais. Elle a travaillé avec les plus grands musiciens, a rencontré des personnalités importantes, alors que son milieu et surtout sa couleur de peau auraient pu le lui interdire. Elle a mis son art au service des Droits de l’homme et de la cause des réfugiés. Quelques longueurs et un ton parfois moralisateur, mais un texte généreux et émouvant.