Femme triste et solitaire, Madame Tientoibien a pour seul compagnon son chien. Elle ne sort que pour lui faire faire ses besoins, qu’elle ramasse dans des sacs en plastique. Le chien, comme on l’observe souvent, ressemble point pour point à sa maîtresse. Un jour, une chienne bâtarde assaille le pauvre toutou sur le pas de sa porte. C’est le coup de foudre, aussitôt suivi d’une fugue de quatre jours pendant laquelle Madame Tientoibien sollicite l’aide de ses voisins. Un certain Monsieur Lheureux la console, la distrait…
L’émancipation parallèle du chien et de sa trop austère maîtresse n’est probablement pas d’un intérêt majeur pour des enfants qui auront du mal à lire l’histoire au deuxième degré. Mais les illustrations cernent admirablement les détails, les attitudes qui feront rire.