Elle a perdu sa mère, son père l’agace, elle le méprise, elle est en pleine crise d’adolescence. Quand elle ne joue pas aux fléchettes dans sa chambre, elle chatte sur Internet. Ah, pouvoir accomplir de grandes choses ! Justement, un tueur en série de jeunes innocentes rôde dans Paris. Voilà ce qu’il lui faut, elle sera une héroïne. Une fois de plus (Cf. La douceur assassine, N.B. juin 2006), l’auteure puise son inspiration dans la triste vie de familles à la dérive, quand chacun s’enferme dans ses problèmes sans voir ceux de ses proches, et qu’ici s’invitent Internet et ses dangers. Voici un roman pas du tout jargonneux, qui s’adresse aussi bien aux parents qu’aux adolescents ; une mise en garde pour les uns, du sentiment et de la compréhension pour les autres et la facilité d’une lecture pour tous.
C-M.T. et S.B.