Cerise, divorcĂ©e, Ă©lĂšve tant bien que mal ses deux enfants, une fille en pleine crise dâadolescence et un petit garçon. Son frĂšre, Cochise alias SĂ©bastien, trente-neuf ans, entretient avec elle une relation de petit frĂšre. HarcelĂ©e au tĂ©lĂ©phone par sa mĂšre, elle essaie de rĂ©guler les relations familiales ce qui nâest pas le cas de SĂ©bastien, trĂšs Ă©pidermique. Une invitation de leur mĂšre va rassembler la famille pendant quarante-huit heures.  Caroline Sers aborde un thĂšme trĂšs diffĂ©rent de son prĂ©cĂ©dent roman (Le regard de crocodile, NB mai 2012). Les relations parent-enfant ont fait les frais juste aprĂšs mai 68 dâexpĂ©riences destinĂ©es Ă les affranchir des contraintes familiales classiques. Lâauteur nous dĂ©crit une mĂšre au soir de sa vie cherchant Ă se racheter une conduite, de façon assez maladroite et dans un style trĂšs plat. Ne ressort de ce livre que lassitude et ennui. Dommage pour un Ă©crivain qui a dĂ©jĂ fait ses preuves. Panne dâinspiration ?  (E.Ca. et A.Be.)
Maman est en haut
SERS Caroline