Dix ans après la mort de Jean de Florette, sa propriété des Romarins appartient désormais à Ugolin Soubeyran qui y cultive des œillets et un amour passionnel pour Manon, la fille du bossu. La jeune femme, qui a découvert les raisons de la mort de son père, n’a qu’une idée en tête : la vengeance. Elle compte bien faire payer au village et particulièrement aux Soubeyrans, le prix de sa peine et de son malheur. Pour cela, elle répand la panique dans tout le village en leur prenant leur eau ; leur précieuse eau si chère à leurs yeux et pour leurs cultures, et qui a tant manqué à son père de son vivant.
Cette saga s’achève avec le tome 2 de Manon des sources. Fidèle à l’esprit de Pagnol et respectueuse de l’œuvre originale, cette adaptation se lit très facilement et plonge le lecteur dans le maquis provençal. Au son des cigales et de cet accent du sud si chantant, les planches colorées aux dessins détaillés et efficaces, s’enchainent avec rythme.
(CN – MV)