Sisco, ex-agent du service action de la DGSE, est envoyé par ses anciens employeurs pour une mission de nettoyage en Nouvelle-Zélande. Il doit à tout prix empêcher que les deux membres du commando ayant commis un attentat qui a mal tourné, et dont l’un a été gravement blessé en tentant de s’enfuir, ne soient faits prisonniers, ce qui permettrait de remonter à leurs commanditaires. Pour assurer le succès de sa mission, tous les coups sont permis. Dixième volume de la série et deuxième partie d’une histoire commencée dans Gold Black – qu’il faut avoir lu pour comprendre une intrigue complexe et pleine de rebondissements, trahisons et coups fourrés. Maori Blues poursuit son exploration des affaires sombres de la république. Tout est inventé mais on a l’impression de ne jamais être très loin d’une réalité cachée. Le scénario est manifestement inspiré de l’affaire du Rainbow Warrior qui avait défrayé la chronique dans les années 80 quand la France avait envoyé un commando plastiquer le navire amiral de Greenpeace dans le port d’Auckland. C’est efficace comme un bon polar. (V.L. et P.P.)
Maori Blues (Sisco ; 10)
BENEC, LEGRAIN Thomas