Marcher

PUECH Michel

Marcher : une des premiĂšres bases physiques et biologiques de la nature humaine. Pour le bĂ©bĂ© en « devenir humain », marcher c’est contrĂŽler le « fameux dĂ©sĂ©quilibre dynamique » qui permet d’aller lĂ  oĂč l’on veut. L’activitĂ© de la marche permet Ă  l’homme de vaincre son inertie, de retrouver sa libertĂ© personnelle souvent limitĂ©e dans le monde moderne par la dĂ©pendance Ă  la technologie, de reprendre contact avec les notions d’espace et de temps. Et surtout de donner Ă  l’esprit cette « vacance » qui libĂšre le pouvoir d’imaginer, de se rĂ©inventer soi-mĂȘme.

 

Sentiments ou actions de l’homme se prĂȘtent plus ou moins bien au jeu de l’approche philosophique ponctuelle, centrĂ©e sur quelques uns de leurs aspects. De l’action physique de l’homme Ă  la notion de fonctionnement de diffĂ©rents objets, le double sens du mot marcher suscite quelques digressions ou redites dans l’écoulement discours. Les images, pas toujours aisĂ©ment lisibles, ne jouent pas le rĂŽle habituel de relais de la dĂ©monstration philosophique qu’elles ont dans la collection. Un volume moins convaincant que les prĂ©cĂ©dents.