Marconi Park

EDWARDSON Åke

Le commissaire Erik Winter est seul à Göteborg ; sa femme et ses filles sont restées à Marbella. Toujours déprimé, accro au whisky, il souffre d’acouphènes. Dans un parc, on découvre le corps d’un homme à demi dévêtu, asphyxié par un sac en plastique : sur lui, un morceau de carton avec la lettre R peinte en noir. Puis une deuxième victime porte un O et la troisième, une femme, un I. Tous les trois se connaissaient depuis leur jeunesse. L’enquête tourne autour du parc Marconi.

 

Le héros favori d’Åke Edwardson (La maison au bout du monde, NB décembre 2015) est de retour, toujours intuitif malgré son mal-être persistant. Entouré de ses collègues habituels vieillissants, il se lance dans de longues poursuites dans les rues de Stockholm, persévérant malgré sa fatigue. Voici un roman policier et psychologique, assez déprimant, un peu décousu, évoquant les blessures intimes des nombreux personnages. Cette douzième enquête d’Erik Winter est-elle la dernière ? Après un match de foot épique, va-t-il rejoindre sa famille en Andalousie ? À suivre… (C.-M.M. et M.S.-A.)