Qu’y a-t-il de commun entre ces trois personnages ? D’abord, Marguerite (Yourcenar), Françoise (Sagan) et moi (Danièle Saint Bois), ont eu le même éditeur. Ensuite, l’auteure a une petite passion pour Sagan et une grande et respectueuse reconnaissance envers l’académicienne. En effet, c’est à l’occasion d’un séjour à la Villa Marguerite Yourcenar ouverte aux écrivains européens, un bel intermède dans sa vie de panade de « nécrivain », qu’elle retrouva le goût d’écrire (cf. Dies Irae, NB juin 2005). Elle raconte avec une faconde roborative son expérience de vendeuse en boulangerie, mais lorsqu’elle se lance dans une litanie de diatribes, la pâte de ses énumérations critiques peut vite devenir bourrative.
Marguerite, Françoise et moi
SAINT-BOIS Danièle