NĂ©e en 1912, Marguerite Buffard, normalienne, professeur de philosophie, sâinscrit au parti communiste et Ă©pouse Jean Flavien, militant convaincu. Enseignante apprĂ©ciĂ©e, elle est cependant rĂ©voquĂ©e en 1939 en raison de son activisme politique, devient ouvriĂšre dâusine puis fermiĂšre. Bien quâexclue du P.C., elle est plusieurs fois emprisonnĂ©e sous le rĂ©gime de Vichy, sâĂ©vade, entre en RĂ©sistance et, dĂ©noncĂ©e, se dĂ©fenestre pour Ă©viter de parler sous la torture.
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Le parcours de Marguerite Buffard inspire le respect par la droiture dâun engagement jamais dĂ©menti et le courage manifestĂ© en toutes circonstances. Cette biographie, certes trĂšs documentĂ©e, centrĂ©e essentiellement sur les activitĂ©s politiques de lâhĂ©roĂŻne et ses dĂ©mĂȘlĂ©s avec le parti, sâattache beaucoup aux dĂ©tails. Les documents citĂ©s, souvent rĂ©pĂ©titifs, sâavĂšrent dâintĂ©rĂȘt inĂ©gal et nâapportent rien de nouveau sur le sujet. Un ouvrage maladroitement rĂ©digĂ© oĂč seule la correspondance entre Marguerite et ses proches Ă©meut par la franchise et la tendresse qui s’en dĂ©gagent.