Martin Bonheur

Agathe a 23 ans, et fleurit comme chaque année la tombe de son père. Sa mère lui apprend alors que celui-ci n’a jamais été mort : elle l’avait quitté ne voulant pas épouser un monstre d’égoïsme, qui ne pensait qu’à son génie de l’écriture. Prenant une semaine de vacances, voilà Agathe partie à Veules-les-roses sur la côte normande afin de découvrir ce père. Mais un port normand en octobre c’est le désert… Il n’y a que des vieux, et un drôle de grand Duduche, Martin, jardinier des villas abandonnées et factotum de tous les retraités. Si Agathe croise Martin, ce n’est pas le coup de foudre, pas plus qu’avec son père au caractère si bien décrit par sa mère. Mais des anges locaux veillent, et tous ont un coeur prêt pour l’aventure !

Un tel titre, ce ne peut être qu’une histoire à l’eau de rose, et c’est le cas ! Malgré cela, une innocence baigne cette histoire invraisemblable qui nous tient jusqu’au happy end. Le dessin est simple, naïf, et excelle dans les portraits de tous ces retraités, dans la peinture de ce petit village aux bonheurs simples. À conseiller à ceux qui aiment les belles histoires et les beaux sentiments. (Br.A. et C.D.)