Mathusalem & Cie

GIRARDON Jacques

Ayant décidé de ne pas mourir, Eugène plonge avidement, avec l’ardeur du néophyte, dans l’univers des virus et explore, pour lui-même plus encore que pour les lecteurs de son journal, les progrès rapides de la science médicale. Avec sa compagne et ses amis, il vit de façon très affective les débats qu’alimentent des expériences de clonage sans cesse plus audacieuses et s’engage dans des aventures aux limites de la science. Il sortira mûri mais non échaudé, mieux averti mais non sceptique.

 

Ce roman au rythme allègre, souvent d’un humour savoureux, écrit d’une plume tonique et fluide, met en scène des personnages sympathiques et modernes, confrontés dans leurs relations aux problèmes que la science pose à nos sociétés. Dans un langage accessible à tous, le récit éclaire les aspects très techniques et les enjeux de cette aventure. Il suscite la réflexion sur des rêves inaccessibles qui pour les hommes sont des ressorts autant que des utopies. Mathusalem est bien symbole de longévité. Mais il n’a pu monter dans l’arche de Noé.