Ce mardi tourne au cauchemar pour Mathilda. Comment cette broche de valeur répertoriée par la police dans une liste d’objets volés est-elle arrivée dans la poche de sa veste ? L’après-midi, exerçant son activité de « promeneuse de chien » pour gagner son argent de poche, elle découvre qui en sont les propriétaires : trois surprenantes vieilles dames. Extrêmement troublée, elle oublie d’aller à la séance de rédaction du journal de l’école. Exclue des cours, elle n’ose se confier à son père policier. Mathilda ne sait quelle décision prendre jusqu’à ce qu’un homme soit accusé des cambriolages.
Dans une paisible petite ville suisse, une adolescente de treize ans, intelligente, sérieuse, responsable du journal de collège doit, pour effacer le regard soupçonneux de ses proches, mener une enquête. Les personnages sont sympathiques, mais l’intrigue, dénuée d’angoisse superflue, tourne rapidement en rond : le suspense s’émousse et l’intérêt aussi. La lecture reste néanmoins distrayante, avec une chute inutilement tirée par les cheveux.