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Simon est le meilleur sculpteur de rêves de l’Institut appartenant à Biscia, politicien et richissime homme d’affaires italien. À quinze ans, grâce à l’induction onirique, il est capable d’emmener n’importe quel esprit dans les rêves de sa création. Développées par la firme, ses performances deviennent planétaires ; Simon est riche, mais il réalise bientôt qu’il est utilisé pour manipuler les esprits. Ses rêves tournent aux cauchemars ; il se sent pris au piège par Biscia, dont la mégalomanie n’a d’égale que son cynisme : n’a-t-il pas fait tuer Orel, l’inventeur de la machine à induire les rêves ?
S’appuyant sur les moyens de communication modernes et le développement des loisirs de masse, l’auteur en imagine les dérives. Dénonçant le poids des tyrannies ou des dictatures, il invite à une réflexion sur les techniques de manipulation des individus. Par sa volonté d’y résister, son obstination et son courage, Simon gagnera la liberté ou… la mort. Le rythme soutenu, le comportement des personnages maintiennent l’intérêt jusqu’au dénouement, laissant loisir à chacun d’en imaginer l’issue.