Après sept mois de coma, Max revient à lui et le visage d’Urmi lui apparaît. Des retours en arrière font revivre les événements passés : il était alors journaliste et poète, cherchait une certaine Saraï qui vivait avec lui, dont l’existence paraît douteuse. Son ami Tamal ayant été licencié à cinquante-huit ans, il tente d’intervenir auprès du patron, puis l’aide à fuir un commissariat. Dans la ville se trame une révolution contre le pouvoir mais Max s’intéresse plus à un chien errant qu’il a recueilli. Il participe malgré lui à une manifestation, poussé par un ancien condisciple. Emprisonné, il sera le seul rescapé du massacre lorsque la police les mitraille. Il ira ensuite tuer le patron de Tamal puis reviendra chez lui. Les événements sont difficiles à suivre car on saute sans arrêt d’une anecdote à l’autre, oscillant entre illusion et réalité.
Ce récit sibyllin et erratique se veut-il une dénonciation de certaines dérives dans l’Inde moderne ? Il est bien difficile de le dire… Quoiqu’il en soit ce roman noir, qui joue aussi de la dérision, révèle une plume très moderne.