2056. Désordre climatique. Si le soleil illumine la Mélanésie française où son ami Brennan est en mission, l’ouragan se déchaîne sur la Corse où Carmen Mc Callum, la garde du corps tueuse, soigne en télécommande dans un bunker souterrain celui qui a tenté de la tuer. Qui était le commanditaire ? De Cambre, le patron du consortium lyonnais des eaux, sans doute. Pour pénétrer dans le nid d’aigle surprotégé de celui-ci, Carmen se glisse dans le flot des réfugiés qui, fuyant leur village menacé par les eaux du barrage qui le surplombe, se dirigent vers la villa. Aucun homme de main n’entravera sa marche.
Deuxième tome d’un cycle autour de la question de l’eau commencé à l’album précédent avec un nouveau dessinateur. Graphisme nouveau, pratiquant toujours les couleurs saturées, mais plus réaliste, plus figé, d’où une héroïne modifiée (L’appel de Baïkonour, NB décembre 2005) – liftée dans l’épisode antérieur ! Moins attachante aussi. Le scénario, assez éclaté, ménage des planches à une action secondaire, Brennan en Calédonie- préparant le nouvel épisode. D’où une action principale, certes divertissante mais qui ne fait guère avancer le lecteur dans la compréhension de l’intrigue générale. Combien d’albums faudra-t-il pour conclure ?