Mécaniques du ciel

Des tableaux vivants qui s’échelonnent de 1867 à 1881 dépeignent l’existence en Russie centrale du jeune Konstantin. Atteint de scarlatine pendant son enfance à Riazan, il perd l’ouïe, mais sa profonde curiosité et son amour de la vie en font un chercheur infatigable. Il rêve de voler, de s’élever au-dessus des nuages. Peu rebuté par les difficultés, il découvre la science par l’expérimentation et par les ouvrages que lui conseille un bibliothécaire avisé. Visionnaire, il avait même prévu la sortie dans l’espace de deux astronautes russes, exploit qui se réalisa en 1965. Écrite par un Anglais, cette biographie romancée du savant autodidacte russe Konstantin Tsiolkovski est une plongée joyeuse dans la Russie misérable et pittoresque du XIXe siècle. Le héros aime tellement la vie et les sciences, il est si courageux et rempli d’allégresse qu’il attire toute la sympathie. Le ton du livre recrée successivement l’état d’esprit de l’enfant, celui de l’adolescent, puis la joie d’un amour partagé et la tendresse de la paternité. La fin donne des détails historiques et révèle l’impact qu’ont eu ses travaux sur la science et l’astronautique russes. Une évocation poétique et optimiste.