Alenka obtient de ses parents qu’ils lui achètent un petit chien. Médor leur réserve bien des surprises : il grandit et grossit démesurément, devient vite très encombrant ! Va-t-il falloir s’en séparer ? Il échappe à cette mesure cruelle en sauvant l’enfant de la noyade. Son imposante différence désormais acceptée, toujours hors du commun, il vole d’exploit en exploit.
Une succession de petites histoires drôles constitue la trame de cet album. Sans doute amuseront-elles les enfants même si le récit manque d’un réel crescendo. On y découvre qu’un animal de compagnie n’est pas un simple jouet et qu’il faut en tenir compte. On peut y voir aussi une jolie manière de faire accepter la différence. Mais le texte souffre de sa traduction, de ruptures de ton et d’articulations parfois incohérentes. Heureusement, le dessin est énergique, expressif, caricatural, proche de la BD dans le graphisme et le découpage. L’humour du dessinateur donne du piment à l’ensemble. Popularisé, en dessin animé, en Tchécoslovaquie, Médor peut passer la frontière.