Mémé la momie (Kheti, fils du Nil ; 3)

Néhet était la doyenne mais elle était pauvre. Pourtant sa petite fille Mayt n’a pas l’intention de la laisser entamer son voyage vers l’autre vie sans l’aide des formules magiques peintes sur les mastabas et les cercueils des riches. Pénétrer dans la tombe avec son complice Khéti et Miou, l’incontournable chat, n’est que le premier acte d’une cascade de péripéties. Quand les momies se réveillent et que les dieux entrent dans la danse pour un jeu de piste à la conquête de l’éternité, tout est à craindre. La passion d’Isabelle Dethan pour l’ancienne Égypte n’est plus un secret pour personne (Le manuscrit de Cyrène, NB/LJA février 2009). Très documenté, le scénario permet de se cultiver sans en avoir l’air même si les dialogues, légers et humoristiques, ne se refusent pas quelque allure bien d’aujourd’hui. Les illustrations de Mazan, fourmillant de détails, lui sont un allié très précieux. On peut entrer directement dans l’histoire sans avoir lu les deux premiers albums (Au-delà des portes, NB/LJA avril 2006, et Le roi des grenouilles, décembre 2007). Par contre, nul ne pourra se passer du 4e et dernier, et pour cause…