À Manille, dans un bidonville décimé par une épidémie de grippe, une jeune femme lutte pour la survie de sa famille. À Los Angeles, un magnat redouté de l’industrie pharmaceutique proclame sa volonté de distribuer avec partialité les vaccins. À Berlin, un homme blessé, amnésique, à la paume tatouée du mot « Noah », est recueilli par un SDF dans son abri. À nouveau traqué, il se découvre des réflexes de défense et d’attaque innés. Qui est-il ? Qui veut l’éliminer ? Pourquoi ? À qui se fier ? Quel est le lien entre ces trois histoires ? Considéré comme le maître du thriller en Allemagne, spécialiste d’intrigues compliquées (L’Inciseur, NB juin 2015), Sebastian Fitzek situe cette fois-ci son roman dans un contexte d’une actualité brûlante, illustrée par les séquences sur la décharge de Manille : la démographie mondiale galopante, la pauvreté, la famine, l’égoïsme des nantis, la défense de la planète. Surfant sur les peurs du moment – en particulier la théorie du complot – il réussit à allier plaisir du suspense, avec de nombreux rebondissements, et réflexion plus profonde, dénonçant, avec une conviction communicative, la folie destructrice des hommes. Extravagant et passionnant. (C.P. et M.-N.P.)
Mémoire cachée
FITZEK Sebastian