Dans l’arche spatiale vaste comme une planète qui s’avance dans l’espace, les habitants sont interconnectés – via un microprocesseur implanté à la base du cerveau – à un ordinateur central qui est au courant de tout qu’ils font (Cf. La citadelle du vide ; 1, N.B. juin 2005). L’opératrice Jean rend visite à Kesley Fontine, un flic déconnecté dont elle a fait connaissance à la suite d’une course-poursuite mouvementée au tome précédent. Fontine ne se souvient pas d’elle mais la protège des hommes de main qui veulent s’en emparer. Des hommes de main aux ordres d’un haut dirigeant qui complote. Quoi ? On le saura au prochain tome !
Si on retrouve un peu de l’atmosphère des thèmes du film Blade Runner dans cette histoire de science-fiction – des dissidents veulent échapper à une société totalitaire –, on n’en retrouve pas la magie visuelle. Le dessin de style réaliste est un peu fade et froid, les décors sont sans imagination. Et l’histoire s’étire, la perte de mémoire du héros provoquant de longs rappels du tome précédent. Mais les héros continuent d’être attachants.