Mémoires ébouriffées : ma vie, mes reportages

Elle met en scène sa vie et certaines personnes marquantes qu’elle a pu rencontrer. Son père est un homme politique helvète connu ; il lui conseille, alors qu’elle est rebelle, de suivre au moins une formation de secrétaire, très utile par la suite… Puis, en Angleterre et à Paris, elle fait des études artistiques ; rentrée à Genève, après quelques petits boulots et alors qu’elle travaille dans une galerie d’art en 1967, elle part avec un photographe en Jordanie. C’est le début de sa carrière de reporter.Laurence Deonna est née à Genève en 1937 dans une famille de la haute bourgeoisie protestante. Elle brosse de manière « ébouriffée » son personnage sympathique, solitaire et féministe. L’Iran, l’Irak, l’Égypte, la Syrie, l’Afghanistan, seront le théâtre de ses reportages… À travers plus de quatre cents pages, dans un style primesautier, presque parlé, de courts chapitres se succèdent au gré de souvenirs personnels ou professionnels. Ils sont parfois difficiles à relier car rapportés sans aucun souci de chronologie, un événement, une rencontre en appelant d’autres.