Emilia, jeune femme américaine, épouse son patron, divorcé et père de William, petit garçon surdoué de cinq ans. L’accompagner chaque mercredi à Central Park est pour elle une redoutable épreuve d’autant plus que la maman de William impose des règles aussi draconiennes qu’extravagantes. La fragilité d’Emilia provient de la perte récente de son bébé mort dans ses bras, vingt-quatre heures après sa naissance. S’efforçant d’apprivoiser William, si exaspérant parfois mais malheureux sans doute, elle découvre la grâce qu’un enfant apporte « de manière imprévue et magique ».
La vie compliquée d’une famille recomposée est un thème bien actuel. Le goût excessif du détail caractérise le style de cette auteure branché, qu’il s’agisse de la dégustation d’un muffin, des allées de Central Park ou de la perte d’un bébé. La minutie de l’analyse et l’exagération de l’autodérision engendrent un certain malaise.