Angélique, Caroline, Hélène et les autres vivent un peu seules avec leur progéniture. Heureusement, elles se retrouvent aux Mères Anonymes : qu’il est bon de tout se dire ! Il est vrai qu’un petit garçon, ou une petite fille, c’est pire qu’un mari ! J’essaie de lui parler, il n’écoute pas, Il n’a aucun respect pour moi, et Il dit « maman caca » en rigolant !… La femme est bien seule dans ce monde moderne, c’est pire que la jungle !
Toutes ces mères célibataires sont croquées avec talent dans des dessins humoristiques expressifs, où la gaieté n’est jamais loin. Les dialogues, par contraste, plombent un peu l’atmosphère. Il faut dire que, si c’est un bonheur d’être mère, il est difficile d’exprimer à la fois l’amour de ces bouts de chou et l’exaspération tellement leur énergie en vient à saouler ! Certaines historiettes sur ces mères dépassées ou abandonnées amusent, et dépriment aussi car l’ensemble peine à se renouveler.