Sami, 12 ans, et son grand-père ont fui l’Afghanistan après la mort de ses parents. Après trois années de périple, ils viennent de s’installer à Boston. Pour compléter l’allocation qu’ils reçoivent, le grand-père, musicien, joue du rubab, instrument traditionnel, dans le métro. Mais il leur est dérobé alors que Sami l’a dans les mains. Le garçon se sent d’autant plus coupable que c’est leur seul souvenir de là-bas et que son grand-père accuse sévèrement le coup. Avec l’aide de Dan, son nouvel ami, il le retrouve en vente dans une boutique pour 700$. Comment réunir l’argent ? Un premier troc lui donne une idée.Cette sympathique histoire mêle les thèmes de l’entraide et du traumatisme, avec l’évocation des souvenirs tragiques. Le pathos est présent mais ne devient jamais gênant car la mésaventure du vol est ce qui permet à Sami de s’intégrer dans son nouvel environnement à une vitesse éclair. Dès son deuxième jour d’école, il se fait un ami, et la boule grossit alors que ses opérations de troc suscitent la sympathie et réveillent les bonnes volontés. L’autrice s’est rendue en Afghanistan en 2011 et voulait rendre hommage à ses ressortissants. Ce bel éloge de la générosité est réconfortant quoi qu’un peu ennuyeux et répétitif par moments (il y a 11 échanges!) Un joli conte d’été. (M.D. et A.D.)
Mes copains, mon grand-père et moi (epreuve)
HOLLINGSWORTH Alyssa