Né en 1916, Dino commence des études de médecine pour plaire à sa mère. C’est pendant la guerre (en Suisse !) qu’il exercera le plus ce métier. Mais le hasard des rencontres l’oriente vers le cinéma : il devient d’abord scénariste, puis réalisateur dans les années cinquante. Son plus grand succès est Parfum de femme, en 1975, suivi de nombreux autres films. En 2004, quatre ans avant sa mort, le grand cinéaste écrit ces mémoires en forme de confidences parfois drôles, parfois nostalgiques. Ce qui compte le plus : les amis, les femmes, la famille. Tous les monstres sacrés du cinéma italien et international de l’époque défilent devant nos yeux. Les souvenirs affluent, éparpillés, sans lien évident ; des anecdotes savoureuses de l’enfance ou de l’âge mûr, beaucoup d’aphorismes, quelques considérations sur la vie, la mort, l’amour, avec simplicité et humour. Le cinéma n’y tient pas la première place. Il faut lire ces courts chapitres en butinant, sans s’inquiéter d’un ordre quelconque.
Mes monstres : mémoires
RISI Dino