Ils s’appellent Bruno le parano, Gontran le fainéant, Sidonie l’insomnie, Virginie l’envie… Ils habitent à l’intérieur du corps du narrateur. Il a tout fait pour s’en débarrasser: peine perdue, ils s’arrangent toujours pour revenir. Impossible de les apprivoiser: ils sont rétifs à toute éducation. Reste à apprendre à les supporter, puisqu’il n’a pas le choix…
Les quelques lignes de texte s’amusent à mélanger une forme rimée assez classique et un vocabulaire aux registres variés, d’une grande richesse pour désigner les défauts! Il n’y a pas vraiment d’histoire, plutôt une succession de scènes et une galerie de portraits, drôles et satiriques. Croqués au crayon de couleur d’un trait pas très propre et plein d’humour, ces démons sont des affreux jojos à la fois repoussants et irrésistibles, dignes successeurs des cauchemars des enfants. Les connaître, c’est le début de la sagesse…