L’inspecteur Faune et le commissaire Lohmann enquêtent sur des meurtres de femmes. Un des corps est en passe d’être identifié. Il s’agirait de Renate Muller, qui avait eu des contacts avec le groupe Wolf. Au commissariat, un certain Vargas a tué tous ses codétenus avant de se tirer une balle dans la bouche. Dès lors, une hypothèse prend forme : Hanish serait le tueur de femmes, Wolf le commanditaire de l’attentat et Vargas le fournisseur de matériel. Quant à Louise, l’égérie de Lohmann, la voilà partie à la rencontre de Faune, pour se livrer à lui. Son amie Sophie n’était qu’un automate. La ville elle-même n’est qu’une immense machine. Dans cette uchronie réglée comme l’omniprésente horloge qui domine la ville, on verra aussi apparaitre le Dr. Freud et un certain Adolf Hitler, illustrateur aux éditions Gernbsbacher. Alternant enquête policière et ésotérisme, le récit avance à pas comptés, chaque révélation appelant de nouveaux mystères. Simple et très carré, le dessin est pourtant expressif. Donnant beaucoup de vie aux personnages, il sait aussi offrir de beaux décors urbains sans âge et un peu inquiétants. D’un abord parfois difficile, l’album mérite qu’on s’y attarde, avant de lire la suite espérée. (P.P. et E.B.)
Metropolis ; 3
LEHMAN Serge, CANEVA Stéphane de