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Au Chili, la villa Pablo Neruda accueille des artistes venus y réaliser leurs chefs-d’oeuvre, dont Celia, une Française, qui disparaît mystérieusement. Entre temps, à Paris, Gisèle reçoit un appel des États-Unis lui recommandant de ne pas prendre le métro. Elle en informe la commissaire Leila Djemani qui part enquêter au Chili tandis que le responsable de la lutte antiterroriste Foucheroux mène ses investigations à Paris. Une fille au pair tombe sous le charme d’un étudiant pas très net tandis qu’une Espagnole exhorte son petit-fils à la venger des conditions indignes dans lesquelles elle a été internée en France pendant la guerre d’Espagne.
Après Meurtre à Petite Plaisance (N.B. juil. 1998), situé dans l’univers de Marguerite Yourcenar, Estelle Monbrun plonge dans celui de Pablo Neruda. On croit à l’enquête sur le terrain et l’auteur n’a pas succombé à la facilité des rebondissements spectaculaires. L’intrigue peut paraître complexe mais est parfaitement maîtrisée. Les personnages et les lieux sont décrits avec beaucoup de vérité et le comportement des artistes faussement intellectuels est dépeint avec ironie.