Michael Tolliver, homosexuel atteint du sida dans les années quatre-vingt, vit sa vieillesse avec bonheur avec Ben, son jeune mari. Il la passe à San Francisco entouré de sa famille logique, comme il l’appelle, c’est-à-dire Anna Madrigal, son ancienne logeuse, Brian et sa fille Shawna. La fin prochaine de sa mère va le rapprocher de sa famille naturelle et les ennuis de santé d’Anna Madrigal vont lui imposer de définir ses priorités.
Armistead Maupin est connu pour ses Chroniques de San Francisco. Ce livre en constitue la suite vingt ans après ! Il est écrit à la première personne contrairement aux Chroniques et on en retrouve les personnages, partis, morts ou encore là. La jeunesse est désormais chez les autres, la famille prend de l’importance mais ce sont bien les locataires du 28 Barbary Lane qu’Armistead Maupin reconvoque avec toujours le même humour et le même appétit pour le sexe. Toujours d’actualité également la peinture acide de l’Amérique religieuse et homophobe.