Miko est invitĂ© par son amie Mila dans sa maison dĂ©corĂ©e de plantes vertes. Tous les deux ont envie de sortir. Dehors, câest lâaventure. Ils sâextasient sur la vĂ©gĂ©tation qui borde le chemin. Mais peu Ă peu, le dĂ©cor change, plus sombre, plus triste. Des dĂ©tritus jonchent le sol. Ils arrivent en ville et leur stupĂ©faction est immense : que de dĂ©sordre et dâobjets jetĂ©s nâimporte oĂč. Un nouveau jeu les attend, trierâŠ
Avant le jardin extraordinaire de la derniĂšre page, trĂšs colorĂ©e, lâalbum est tout en noir, vert et bleu, dans un style graphique trĂšs gĂ©omĂ©trique, un peu Ă la Keith Haring. La beautĂ© des plantes et les dĂ©gĂąts de la pollution sont le fait des hommes. Le tri, les usines de tri, le chemin qui conduit Ă cette dĂ©monstration nâest pas vraiment clair. Pourquoi un long tunnel noir ? Pourquoi une ville construite comme un labyrinthe en hauteur oĂč les dĂ©tritus, dâun Ă©tage Ă lâautre, sont trĂšs visibles ? La tentative de renouveler le message Ă©cologique est intĂ©ressante, voire amusante, mais pas convaincante. (A.-M.R.)