Mila (Caravane ; 1)

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Le patron de l’estaminet d’un village de colons et sa petite Mila sont les seuls à accueillir, avec amitié et respect, une caravane de nomades aux allures difformes, voire monstrueuses. L’alcool, la xénophobie bien entretenue par le pasteur et l’attitude du cafetier font vite monter le ton, et celui-ci est abattu par les villageois. Mila, désespérée d’être confiée au pasteur, réussit à se faire accepter dans la caravane, car la petite fille au caractère bien trempé est prête à tout, même à se défigurer, pour que le chef accepte de la garder. Mais il y a un traître, et le suspens reste entier.

Mila est attachante, son histoire se suit facilement. Cases bien détachées, prises de vue en plans progressivement rapprochés, belles images en plongée : une illustration de qualité. Avec humanité, l’auteur fait prendre conscience que les gens dits anormaux sont aussi humains que les autres : bons ou traîtres, courageux ou lâches…