Miroirs

CORTANZE Gérard de

Nicolas d’Assan, seigneur baron de Valognes, se fait livrer en 1665 des miroirs de Venise dont il a la passion. Merveilleuses oeuvres d’art, ces glaces possèdent une netteté inégalée, mais le roi en interdit l’importation. Découvert, le jeune homme est envoyé, en échange de sa liberté, dans la cité vénitienne pour soudoyer ou convaincre les miroitiers les plus qualifiés de venir travailler à Paris. Colbert entend en effet placer la Manufacture Royale des Glaces et Miroirs au niveau le plus envié d’Europe. Ce voyage en terre italienne conduit Nicolas d’Assan vers le mystère qui entoure sa naissance.

 

Avec en toile de fond la lutte sans merci qui se jouait au XVIIe siècle autour du monopole de la fabrication des miroirs, Gérard de Cortanze (cf. Indigo, NB avril 2009) échafaude un récit pour le moins rocambolesque. Assassinats, incendies criminels, disparitions, emprisonnements et amours se succèdent à grande vitesse dans un style enlevé qu’affaiblit cependant la présence de nombreux clichés. Les personnages sont superficiels et l’histoire peu crédible, mais le contexte historique est original et intéressant.