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Cette série se déroule dans le milieu des grands avocats, d’où la référence du titre de la série à Cicéron, le célèbre avocat romain. Une juge d’instruction qui affectionne la médiatisation (où le scénariste va-t-il chercher tout ça ?) met en examen l’important avocat parisien Benjamin Veyrac pour blanchiment d’argent. Et cela au moment où le cabinet de ce dernier fait l’objet d’une proposition d’achat d’un énorme cabinet américain. Benjamin est défendu par son associée, Anissa Tanis. Mais celle-ci est le cheval de Troie dans la place de l’Américain Nathan Steiner qui veut la peau de Veyrac, son lointain cousin, en raison d’une vieille affaire qui brouilla leurs familles…
Le dessin réaliste de Gillon est toujours impeccable contribuant à donner beaucoup d’élégance à ces adversaires brillants et fortunés. On eut aimé plus d’expression dans les visages puisqu’il s’agit d’y imprimer la force de la parole. Si cette plongée dans l’ordre de Cicéron, celui des avocats et des prétoires, sort de l’ordinaire, le récit n’offre guère de suspense : ses ressorts sont très convenus, et méchants et bons connus d’avance.