À la suite d’une rupture amoureuse, elle choisit un entraînement de Pilates sur Internet pour une mise en forme…
Mikella Nicol, à travers de nombreuses descriptions caricaturales de l’empire du fitness, dénonce-t-elle vraiment la dépendance féminine aux critères du culte du corps ? On peut y voir une réappropriation de son propre corps après son « abandon », mais on peut se demander aussi quel objectif est cherché dans cette mise en forme frénétique. Est-il possible d’imaginer aujourd’hui qu’une femme soit autant dépendante du regard masculin posé sur soi ? Le parti que prend l’autrice d’articuler autobiographie et essai dessert la crédibilité du propos sans rien apporter de plus à l’argumentation malgré la critique intéressante du fitness. (C.H. et C.B)