En 2007, la nomination de l’inspecteur Carl Mock à la tête d’un nouveau service chargé d’élucider d’anciennes affaires criminelles non résolues ressemble fort à une mise sur la touche… Flanqué d’un certain Hafez-el-Assad, syrien, homme à tout faire, il mène l’enquête sur la disparition, en 2002, de la brillante vice-présidente du parti des Démocrates.
Classique le coup du policier « fini » qui en remontre à ses collègues plus appréciés ! Pourtant on s’y laisse encore prendre : le tandem atypique de l’inspecteur et de son énigmatique acolyte, fin limier inattendu, est réjouissant. L’enquête avance parallèlement avec la description terrifiante de l’enfermement, dans un caisson étanche, de la disparue. Le ravisseur psychopathe est sadique et antipathique à souhait, la résistance psychologique de sa victime minutieusement analysée. L’écriture est efficace, la construction sans temps mort.