Mission sur le Yang-tse

VIROLE Benoît

Marin spécialisé dans l’hydrographie, un jeune officierr est envoyé en mission de reconnaissance dans le cours supérieur du Yang-tse en 1902 ; le secrétaire d’État lui fait savoir qu’il a été choisi pour ses convictions anticolonialistes, car le gouvernement radical ne veut pas protéger les missionnaires, mais seulement établir une liaison fluviale entre la Chine et le Tonkin. Il part pour une grande aventure, à travers les terribles rapides des Trois-Gorges, qui finit mal, mais il en revient changé au point de refuser vingt ans plus tard un prix de l’Académie des Sciences. Ce récit, à la première personne, est très intéressant et souvent émouvant. On aimerait savoir ce qui est historique dans ces événements, et ce qui relève de l’imagination de l’auteur. Le livre, très court, nous emmène dans une exploration pleine de dangers, qui transforme la personnalité comme le faisait le monde virtuel dans le roman précédent de l’auteur (Shell, NB octobre 2007). Au lieu de la technologie, c’est l’aventure qui change le personnage principal.