Né à Ur en Mésopotamie sumérienne, Abraham dût être caché par sa mère dès le premier jour de sa naissance. On avait prédit au roi Nimrod-Hammourabi qu’un enfant de sexe mâle prendrait le pouvoir, il en résulta donc le massacre de soixante-dix mille innocents. Abraham grandit isolé dans une caverne, libre de toute influence, avec pour uniques compagnons sa nourrice et un maître chargé de l’instruire. Son grand-père Nahor viendra le visiter par la suite et c’est au travers des discussions avec le vieil homme que s’imposera à lui la présence d’un Dieu unique.
Éric Nataf se glisse dans la peau d’Abraham et imagine l’enfance de l’ancêtre des trois grandes religions monothéistes qu’il raconte à la première personne. Il évoque Sumer et la Mésopotamie au temps de Nimrod-Hammourabi, la vie quotidienne, les innombrables divinités idolâtrées, mais il se perd dans de longs débats théologiques, trop détaillés et fastidieux, sur la création du monde et l’existence de Dieu.