Rembrandt vient de mourir, oublié de ses concitoyens. Cornelia, sa fille âgée de quinze ans, reste seule, puisqu’Hendrickje sa mère et Titus son frère sont morts eux aussi. Il lui reste néanmoins sa nièce Titia, bébé, et surtout sa fidèle nourrice, Mamechleen, dont elle est très proche. Obligée de se soumettre à l’inventaire des biens de Rembrandt, Cornelia, convaincue du génie de son père, entreprend de recenser et de protéger son oeuvre. Forte de son caractère indomptable, elle surmonte les nombreux obstacles qui se dressent sur son chemin. Cet artifice donne l’occasion de présenter l’oeuvre de Rembrandt et de brosser un tableau de la vie à son époque, tant aux Pays Bas qu’à la Cour des Médicis (Cornelia se rend à Florence où son père est toujours estimé). Les personnages sont crédibles, mais style et souci didactique alourdissent le propos, même si celui-ci est agrémenté par des touches d’aventure et de romanesque.
Moi, Cornélia fille de Rembrandt
CAUSSE Rolande